Tu vivras toujours

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Date de parution 1 oct. 2016 | Archivage 27 févr. 2018

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Résumé

J’ai depuis longtemps ce livre en moi. Il relate la disparition de ma mère, alors que j’étais encore un enfant. C’est un court roman, plus précisément une autofiction, c’est-à-dire une autobiographie consciente de son impossibilité : je ne suis jamais que la fiction de mes souvenirs, de ma mémoire. C’est un livre sur l’enfance et l’innocence, sur l’aveuglement et la perte. Sur l’écriture, aussi. Un livre du « je » que j’aimerais croire universel : un enfant, sa maman, la mort.

J’ai depuis longtemps ce livre en moi. Il relate la disparition de ma mère, alors que j’étais encore un enfant. C’est un court roman, plus précisément une autofiction, c’est-à-dire une...


Formats disponibles

FORMAT Autre
ISBN 9791093552408
PRIX 10,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Être maman, c'est une expérience merveilleuse et terrifiante. On se sait responsable d'un petit être fragile qui reste à nos yeux, même s'il grandit, notre petit bébé. Je ne parviens plus à imaginer ma vie sans mon fils, ses rires, ses sourires, et même ses colères qui parfois rythment le quotidien. Il s'affirme, grandit sous mes yeux et cette étincelle dans les siens lorsqu'il me sourit suffit à me faire oublier les moments difficiles. Je ne peux imaginer la perte, je ne peux m'imaginer sans lui comme je ne peux l'imaginer sans moi. Mais nous ne sommes à l'abri ni des accidents ni de la maladie.

Lorsqu'Arnaud est tout jeune adolescent, il perd sa mère d'un cancer du sein. Il raconte les souvenirs qu'il en garde avec ses yeux d'enfants : la maladie, l'annonce, les paroles rassurantes de sa maman. Il raconte sa volonté de se montrer courageux, de ne pas alourdir la peine de sa maman. Il se raconte, impuissant dans son innocence, les difficultés qu'il rencontre à l'école, ne pouvant pas faire autrement que penser au plus important : la maladie contre laquelle sa maman se bat. Il raconte la rémission, la rechute, et se souvenir déchirant de voir sa maman être vaincu, emportée hors de sa maison dans son cercueil.

Ce témoignage est aussi bouleversant que pudique. Je n'ai pas eu l'impression de lire les mots d'un adulte, mais de voir s'égrener les souvenirs d'un enfant, celui qu'il a été lorsque la maladie est apparue et a gagné. Il met également en évidence les difficultés de dire les choses à un enfant : on souhaite le protéger, mais on ne peut pas le protéger de tout, et surtout pas de l'absence.
Le ton est juste, mais je ne peux parler du style, les mots se suffisent pour faire ressentir l'amour qu'il vouait à sa maman et le souvenir d'une femme forte, aimante, ramenant les choses à l'essentiel et qui ne lui a rien caché des événements douloureux à vivre.

On ne plonge pas dans le pathos. J'ai ressenti de la pudeur, de l'amour, des sentiments mêlés à la peur, la perte, l'absence. Mais aussi toute l'incompréhension de la situation pour un enfant que l'on cherche à préserver.
La maman que je suis trouve ce témoignage poignant, déstabilisant, et l'espace d'un instant m'a renvoyé à ma propre histoire. Merci Arnaud Genon pour ce beau témoignage d'amour.

En bref :

Le témoignage adulte de l'enfant qu'Arnaud Genon a été lorsque sa maman est partie. Poignant, rempli d'amour et d'une pudeur qui sert le cœur.

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Tu vivras toujours est un court roman autobiographique. Le narrateur est Arnaud, l'auteur. Il remonte le fil de ses souvenirs et nous parle de la mort de sa maman, quand il avait 13 ans. Sa maman était malade, il nous raconte d'ailleurs avec beaucoup de pudeur son cancer. Comment il a appris la maladie, les moments durs puis un léger mieux avant que la maladie ne regagne du terrain..
C'est triste, mais le ton est juste, ce n'est jamais trop. Il raconte ses souvenirs, sa peine, avec beaucoup de tendresse, de pudeur, de justesse. C'est un très joli texte qui m'a énormément touché.
Je l'ai lu hier soir d'une traite et j'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois au long de ma lecture.
Si vous avez l'occasion de le lire, je vous le recommande. Je mets cinq étoiles.

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Tu vivras toujours, d'Arnaud Genon

Dans ce livre, Arnaud Genon nous raconte comment il a vécu, enfant, la maladie de sa mère. Une maladie qui, à l'époque, n'était pas vraiment connue.
Les périodes de rémission et de rechute.
La joie de l'enfance et son innocence, la douceur maternelle et malgré tout, ce goût amer que nous laisse la souffrance de l'être cher.
Et l'annonce de la mort, que l'on savait inévitable.
Mais finalement, quelle est la part du souvenir ou de l'imaginaire ?
Que comprend-on de la souffrance et comment accepter une telle perte lorsqu'on est adolescent ?
Ce livre, très court, très intime et très juste est un hommage que l'auteur a voulu rendre à sa mère pour qu'elle vive toujours.

Merci Arnaud Genon pour cette confiance qui nous est faite, à nous, lecteur. Nous essayons d'en prendre soin.

Merci à NetGalley France et aux éditions de la remanence pour cette découverte.

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Je trouve qu'il n'est jamais vraiment facile d'apporter une critique à un livre autobiographique, et c'est encore plus vrai avec ce court roman. En effet, j'ai eu le sentiment en lisant ce livre que l'auteur l'écrivait avant tout pour lui-même, pour mettre des mots sur ses souffrances passées, mais qui ne l'ont jamais vraiment lâché.
La perte d'un proche, est un moment vraiment difficile à passer, mais de surcroît, lorsque l'on est un adolescent, qui avec l'insouciance de son jeune âge, ne comprend pas vraiment tout ce qui se passe, et qui se pose mille questions : Va-t-elle mieux ? Fait-elle semblant, pour me ménager ? Est-ce que je peux me permettre d'aller bien ? Toutes ces questions, et bien d'autres encore, restent sans réponse, car on n'ose les poser à personne, et l'enfant reste avec sa souffrance, sa solitude, sa maladresse....
Ce qui me fait penser que ce livre a été avant tout un exutoire pour l'auteur, c'est qu'il parle très peu de la souffrance des autres (père, frère, grands-parents...), mais de la sienne, celle qui lui a sûrement fait voir la vie différemment.
Je vous recommande ce roman, car même si cette histoire est triste, on sent que l'auteur a juste voulu poser des mots sur son enfance, mais n'a à aucun moment, chercher à faire verser des larmes à ses lecteurs.

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