L'oiseau, le goudron et l'extase

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Date de parution 1 févr. 2018 | Archivage 14 mars 2018
Belfond | Littérature étrangère

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Résumé

Après La Mesure de la dérive, finaliste du prix du meilleur livre étranger et traduit en une dizaine de langues, Alexander Maksik nous revient avec un roman qui ébranle, porté par une psychologie fine et une écriture à fleur de peau. Aussi puissant que sincère, un morceau de bravoure sur ces élans d’amour, de rage et de liberté qui nous bousculent tous.


L’oiseau l’attaque violemment et la douleur lui perfore les poumons.

Le goudron s’infiltre dans chacun de ses pores et tétanise ses membres, jusqu’à l’étouffement.

Et l’extase le rend fou, l’électrise pour lui donner des ailes.


Quand il a rencontré Tess Wolff au cours d’un été pluvieux, Joe March a été saisi d’une violente transe amoureuse, un désir qui le dévore. Cette première déflagration sera suivie d’une seconde, encore plus forte : en ce même été, sa mère, son adorée, commet l’irréparable.

 

L’oiseau, c’est l’existence de Joe qui explose en mille morceaux.

Le goudron, c’est la peur qui l’engloutit.

Et l’extase, c’est cet élan vital, qui chaque jour va lui donner la force d’avancer…

Après La Mesure de la dérive, finaliste du prix du meilleur livre étranger et traduit en une dizaine de langues, Alexander Maksik nous revient avec un roman qui ébranle, porté par une psychologie...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714475992
PRIX 21,50 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Joey March est un jeune homme ordinaire, à première vue. Il a pourtant des crises de mélancolie qui le frappe régulièrement, des crises qu’il voit sous la forme d’un oiseau qui lui pourfend le cœur et de goudron qui l’étouffe et le tétanise. Lorsqu’il rencontre Tess Wolff, c’est cette fois l’amour fou qui le frappe. Jusqu’au jour où un autre événement va de nouveau lui porter un coup : sa mère, pour protéger une femme battue, frappe un homme à la tête. Sept fois. Avec un marteau. Suite à cet acte, non seulement sa mère se retrouve en prison, mais va aussi entraîner une réaction en chaîne à laquelle Joey ne s’attendait pas… Joey est au départ un jeune homme indolent, qui va se laisser porter par la vie. Il tente d’oublier et de dépasser les crises qui le terrassent régulièrement, et sur lesquelles il n’a jamais vraiment prit le risque de s’appesantir. Le début de sa relation avec Tess a été un électrochoc, l’occasion pour lui de parler et devenir intime avec une personne. Mais l’acte de sa mère bouleverse toute sa vie, et le pousse dans une fuite en avant, jusqu’à chez son père. Son père qui a acheté un nouvelle maison, tout près de la prison où est incarcéré sa femme. Là, le jeune homme va tenter de comprendre les motivations de sa mère, la raison de sa conduite, et comment cela se répercute jusqu’à lui. Un beau jour, Tess va le rejoindre, et se frayer un nouveau chemin dans sa vie et dans sa famille. Mais voilà, la jeune femme déclenche de nouvelles secousses…
L'oiseau, le goudron et l'extase me tentait beaucoup, car le résumé m'intriguait énormément, et aussi parce que je trouvais la couverture très belle – mais je suis quelqu’un de facilement influençable en matière de livres !
A travers ce roman, Alexander Maksik va explorer plusieurs sujets, différents thèmes. Nous allons explorer notamment les liens complexes des relations familiales et amoureuses, et comment tout cela s’enchevêtre. Les crises que subit Joey sont-elles les mêmes que celles de sa mère ? Pourquoi a-t-elle craquée ce jour-là, et cette violence est-elle héréditaire ? Comment sa mère va-t-elle pouvoir vivre en prison, et comment son père va-t-il mener sa vie ? Que ressentent les gardes de la prison ? Du côté de Tess, elle fait face au comportement de son petit ami, qui est diamétralement opposé au sien, mais aussi comment s’intégrer à cette famille, elle qui a été privée trop tôt de la sienne. De plus, elle admire profondément la mère de Joey, pour avoir accomplit un acte qui la transforme en un symbole du féminisme. Tess voit en cette femme le symbole de la lutte des femmes contre les violences, et cela déclenche une spirale de sentiments, d’actions et de pensées. Pour le meilleur et pour le pire… Il y a énormément de fougue, de violence et d’émotion chez Tess, comme un feu de forêt.
J’étais très songeuse en quittant L'oiseau, le goudron et l'extase, c’est un livre qui ne peut pas laisser indifférent et qui nous entraîne dans des réflexions sur des questions essentielles. Ce n’est pas un livre forcément très évident à lire, il est dense, très introspectif… Mais vraiment intéressant et très bien mené du début à la fin !
C’est un livre que je recommande vivement.

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Nouveau coup de coeur pour un roman d'Alexander Maksik qui a une plume exceptionnelle et sait comme personne nous glisser dans la peau de ses personnages, toujours écorchés vifs. Il m'aura fallu bien des pauses pour arriver à digérer les émotions et avancer dans cette lecture qui m'a beaucoup remuée. Malgré quelques longueurs sur la fin, un texte sensible, juste, bouleversant.

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