La ferme des Miller

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Date de parution 18 mai 2017 | Archivage 2 juin 2017

Résumé

1966. À onze ans, Margaret Ann Miller, dite Mimi, coule des jours heureux dans son petit village de Miller’s Valley. La journée, Mimi étudie dans l’espoir de devenir infirmière, comme sa mère. En rentrant de l’école, l’adolescente vend des épis de maïs avec ses amis  Donald et LaRhonda, pour se faire de l’argent de poche. Mais c’est le soir que Mimi attend avec impatience. Là, l’oreille collée au tuyau de chauffage, elle peut écouter les conversations de ses parents. Les ragots du village, les esclandres de son indomptable frère Tommy, les tensions avec Ruth, sa tante qui vit en face et ne quitte jamais sa maison : Mimi sait tout. C’est ainsi qu’elle découvre l’étonnant projet du gouvernement de submerger la vallée pour en faire un barrage.

Doucement les années passent, et peu à peu tout change : Ruth devient de plus en plus folle, Tommy sombre dans la délinquance au retour du Vietnam, leur père tombe gravement malade, les amis s’éloignent. Et l’impensable se produit : les maisons de la vallée se vident peu à peu. Et bientôt, ne restent plus que Mimi et sa mère pour s’accrocher à leur ferme, à leurs terres. Mais pour combien de temps encore ? Car Mimi rêve de partir elle aussi, de devenir médecin ; de retrouver Donald, son amour d’enfance, parti en Californie. Qui pour défendre la vallée, alors ? Qui pour veiller sur les secrets qu’elle abrite ?

1966. À onze ans, Margaret Ann Miller, dite Mimi, coule des jours heureux dans son petit village de Miller’s Valley. La journée, Mimi étudie dans l’espoir de devenir infirmière, comme sa mère. En...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714474223
PRIX 21,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Dans ce roman nous suivons une famille de fermier vivant dans la « Miller's Valley »
Nous commençons le roman dans les années 60 jusqu’à aujourd’hui.

À travers la narratrice, Marie Margareth dit Mimi, nous suivons tout un pan de l’histoire américaine, de la guerre du Vietnam au début des femmes à l’université jusqu’à nos jours.
Anna Quidlen nous dresse un portrait de l’Amérique profonde.

Il y a Eddie et Tommy ses frères aînés, la tante Ruth qui ne quitte jamais sa maison à proximité de la ferme, la mère, infirmière, dure en apparence, mais qui gère toute la maisonnée, son père fermier et réparateur d’objets électriques pour les habitants de cette petite bourgade tranquille.
Tranquille, jusqu’à ce que Mimi apprenne en écoutant ses parents le soir à travers les tuyaux de chauffage, que le gouvernement a pour projet d’expulser les habitants de Miller's Valley pour en faire un lac touristique et un barrage.
Inimaginable pour les habitants, même s’ils luttent depuis des décennies contre la pluie, les maisons sont construites sur des terres inondables.

Mimi a 11 ans. Elle vit son enfance tranquillement, va à l’école, passe du temps avec ses meilleurs amis : Donald et Larhonda, vend les épis de maïs de l’exploitation sur le bord de la route afin de se faire de l’argent de poche.
Jour après jour elle a les mêmes rituels.
Peu à peu, Mimi grandit, son monde change, son frère Tommy décide de quitter la vallée et s’engage dans l’armée. Il partira faire la guerre au Vietnam pour ne plus jamais redevenir le même homme.
Ruth, sa tante, est étrange, pourquoi ne veut-elle pas quitter sa maison même pour venir partager un repas avec sa famille à quelques pas de chez elle. La tension entre les 2 sœurs (la mère de Mimi et Ruth) est palpable, mais jamais l’auteure ne nous laisse envisager une piste.
Eddie aussi quitte la vallée il est devenu ingénieur.
Ses amis eux-aussi grandissent et n'ont plus les mêmes aspirations qu’étant enfants.
Donald son meilleur ami est parti vivre en Floride, il lui avait promis qu’il reviendrait, mais à part quelques cartes postales elle n’aura plus de ses nouvelles.
Larhonda pense plus aux garçons qu'aux balades dans les champs.
Et Mimi dans tout ça ? Quel est son destin ? Elle se sent perdue auprès de toutes ces personnes à qui elle tient mais qui, toutes, prennent une voie différente.

Très intelligente et bonne élève, un de ses professeurs la pousse à envisager des études de médecine, mais hélas un événement va bouleverser ce projet.
Qu’importe Mimi se « sacrifiera » pour sa famille. Elle devient le pilier de la fratrie.

Anna Quindlen ne nous livre pas un roman dramatique, mais plutôt nostalgique, sur le temps qui passe, les décisions d’adulte qu’il faut prendre alors qu’on s'est à peine vu grandir.
Elle nous fait porter un regard sur notre propre enfance, quel est notre foyer ? Celui construit maintenant adulte ou celui que nous avons laissé ?

J’ai ressenti beaucoup de mélancolie en lisant le récit de Mimi, mes meilleurs souvenirs d’enfance se sont déroulés dans la ferme de mes grand-parents, ils n’ont pas été expropriés (par contre mes arrières grand-parents,oui, fermier eux aussi, pour y construire une grande surface à Braine-l’Alleud pour les Belges qui connaissent), du coup je me suis vue à la place de Mimi et de ses parents.

C’est un roman qui pousse à nous dire que tout ce que nous avons construit, vécu, fait partie de nous.
Nos racines (nouvelles et anciennes) nous les portons en nous, peu importe où nous vivons.
Qu'il ne faut pas regretter le passé même si, forcement, on a toujours une part de nostalgie, les épreuves de la vie, les peines et les joies nous construisent et nous permettent de bâtir notre avenir.

Anna Quindlen m’a surpris sur la fin,un gros mystère est révélé.

J’ai aimé ce livre à la fois « triste », car ces gens de Miller's Valley ont dû surmonter des épreuves, mais aussi porteur d’espoir.

Tout n’est jamais figé dans la vie. On peut toujours recommencer ailleurs, autrement.


Le tout est savamment dosé avec une écriture simple, mais poétique et nostalgique.
Les personnages apportent tous une partie important au récit à travers la voix de Mimi, la narratrice.

Un roman que j'ai lu en douceur, comme le temps qui passe à la campagne. Je me suis vue allongée dans cette vallée avec mon roman, écoutant le vent dans les champs de maïs.

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Les éditions Belfond ont définitivement une collection très intéressante, La ferme des Miller en fait partie et rencontrer Mimi a été un véritable plaisir malgré le fait que je ressorte de ma lecture avec des sentiments assez mitigés. L’histoire se déroule du point de vue de la jeune femme, à Miller’s Valley, dans la ferme familiale de la famille Miller, en Pennsylvanie et va retracer des décennies de l’histoire américaine.

La vie tranquille de Mimi ne pourrait être perturbée. Jeune femme solide, elle aide ses parents à la ferme tout en jonglant avec ses études et ses deux amis, Donald et LaRhonda. C’est un personnage clé, un pilier de cette histoire car c’est le point de départ de toutes les pistes que prennent l’histoire. C’est son histoire qui est racontée, ce sont ses mots qui nous décrivent le quotidien des années 60 jusqu’à nos jours en Amérique. Par ces mots, elle va montrer à quel point elle a le sens du sacrifice, à quel point les valeurs familiales avec lesquelles elle a été élevée lui ont donné de la force. En ça, c’est un sentiment d’admiration qui s’est imposé à moi, la trouvant définitivement brave et courageuse.

Mimi est une étudiante intelligente, plus que la moyenne et si sa mère la pousse autant à faire des études et devenir quelqu’un, c’est parce qu’elle mérite un avenir meilleur. Celui qu’elle n’a justement jamais eu. Cette maman est d’ailleurs une femme remarquable, autre grand personnage de ce roman. Une femme qui en a bavé, qui a vu un fils revenir de la guerre du Vietnam avec des séquelles et des blessures que rien ne peut guérir, qui a vu son mari devenir quelqu’un de dépendant, qui a survécu à des inondations qui ont considérablement amoché sa ferme, qui a vécu une vie qu’elle était certainement loin d’imaginer et c’est toute la beauté de ce personnage. On comprend à travers cette femme d’où vient le sens du sacrifice de sa fille.

Ce roman, c’est une multitude de thèmes qui s’entremêle les uns aux autres et parfois s’entremêle trop : le deuil, les conséquences de la guerre, la maladie, la question des études pour les femmes dans les années 60. L’aspect écologique est aussi abordé à travers la présence du gouvernement qui souhaite inonder la vallée et recouvrir Miller’s Valley : comment fait-on pour déraciner des familles dont les fermes sont implantées depuis des décennies, dont la seule activité tourne autour du bétail ? Comment peut-on expulser ces gens qui ont travaillé à la force de leurs mains pour bâtir ce qui faisait leur gagne-pain, leur foyer ? L’auteure soulève des sujets remplis de questionnements sur les racines, la famille et le foyer mais également sur toutes les épreuves de la vie qui nous forgent à devenir qui nous sommes. Malheureusement, j’ai parfois décroché, certains passages s’avérant partir dans des directions opposées, ce qui donnait lieu à des passages longs. J’ai regretté de me trouver trop souvent spectatrice de la vie de Mimi…

Une fresque familiale avec une pointe de féminisme qui met en scène Mimi. L’histoire permet de s’interroger sur de nombreux sujets propres à la famille et au foyer mais également sur l’écologie et elle amène une véritable réflexion sur la vie et ce qu’on a envie de vivre. Même si ma lecture s’avère mitigée, la douce mélancolie qui s’installe au fil des pages ne peut que charmer les adeptes de l’Amérique profonde.

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Les personnages sont vrais. Le récit est crédible. L'auteure, par son écriture, nous implique dans le destin de la vallée. On voit l'évolution de la vie, entre les années 60 et maintenant, à travers le personnage principal.
Une lecture en demi-teinte (je suis peut-être la seule !). J'ai bien aimé mais j'ai trouvé la lecture un peu longue. Au court d'un chapitre on passe d'un sujet à un autre, c'est un peu déstabilisant.
Ce ne sont pas les personnages qui m'ont déçu ni l'histoire ni les beaux sentiments. Mais plutôt la vie monotone de la vallée. Un endroit refermé sur lui-même, vivant que des ragots, des problèmes familiaux des uns et des autres, des jalousies …. Heureusement l'existence de Margaret est pleine de rebondissements heureux ou malheureux.
L'épilogue nous permet d'avoir des nouvelles de tout le monde, comme dans la vraie vie.

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Aujourd'hui, je vous parle d'une saga familiale à l'américaine comme j'aime tant. Le roman La ferme des Miller, écrit par Anna Quindlen, s'étale sur toute la vie du personnage principal, Miriam. Dans les premières pages du roman, on la suit enfant où elle nous raconte les relations et sa vision des membres de sa famille : sa tante qui refuse de sortir de chez elle, ses parents, ses frères et quelques voisins à qui elle est liée affectivement.

Mimi, le personnage principal, raconte l'histoire de la ferme et de la vallée en y dépeignant les événements au travers les vies de sa famille et des familles qu'elle a l'occasion de croiser. L'état veut faire passer un courant d'eau sur la ville pour délocaliser le barrage. Mimi se place comme témoin de l'événement, sur des dizaines d'années.

Personnellement, j'ai bien aimé la façon dont l'auteur a décidé de présenter l'intrigue générale de ce roman. Elle a choisi de placer le témoin comme narrateur du récit ; on découvre alors comment la décision politique impacte le quotidien des habitants de la vallée. Elle met en place l'intrigue et une ambiance qui ne laissent pas son lecteur indifférent.

De plus, Anna Quindlen aborde des thèmes qui me touchent énormément, tels que l'écologie, la famille ou encore devenir adulte. Je trouve qu'elle a employé des mots très justes qui sont loin des discours culpabilisateurs que l'on entend ailleurs, notamment sur l'écologie. Elle parle de sujets graves avec assez de distance pour que le lecteur se fasse une opinion et pour que Mimi délivre à son tour son opinion sur les paroles et les décisions de son entourage.

En bref, ce roman m'a subjugué. J'ai passé un agréable moment de lecture avec Mimi que l'on voit grandir, évoluer et changer son regard sur les événements et les choses qui l'entourent. J'ai ressenti énormément d'émotions pendant ma lecture. Le destin de cette famille est touchant car la vie ne les épargne pas, ni la guerre, ni la maladie, ni l'exil...

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