Chroniques des lecteurs
Chronique par
Libraire 679119
Si vous êtes allergique aux livres de Développement Personnel, vous allez adorer ce livre !
En 2040, le bonheur est obligatoire ! Et gare à ceux qui ont un Taux Individuel de Bonheur trop bas.
Face à ce trop plein de bonheur, les Briseurs de rêves n'ont qu'une idée en tête : saboter l'Europe Heureuse, remplaçante de l'Europe des Nations.
Dans Happycratie, Alice Babin invente un monde pas si éloigné du nôtre où l'injonction au bonheur est devenue institutionnalisée et où "L'incitation au Malheur" est plus grave qu'un crime. Le bonheur comme "pensée unique". Sauf que, comme le dit Allan, l'un des personnages du livre, le bonheur est individuel.
Le roman aurait pu tomber dans les clichés et les mêmes travers que tous ces gourous auto-proclamés du bonheur pour tous. Or, il n'en n'est rien tant l'auteure prend soin de renvoyer dos à dos les deux camps.
Loin d'être manichéen, tous les personnages de son roman ont leur part d'ombre, qu'ils soient hyper-heureux ou hyper-malheureux. Mention spécial à Sunny, le petit garçon révolutionnaire qui en plus d'apporter une touche d'humour au récit, prouve que le libre arbitre n'est pas mort.
Un livre à ne pas manquer, que vous aimiez la littérature ou la SF.
En 2040, le bonheur est obligatoire ! Et gare à ceux qui ont un Taux Individuel de Bonheur trop bas.
Face à ce trop plein de bonheur, les Briseurs de rêves n'ont qu'une idée en tête : saboter l'Europe Heureuse, remplaçante de l'Europe des Nations.
Dans Happycratie, Alice Babin invente un monde pas si éloigné du nôtre où l'injonction au bonheur est devenue institutionnalisée et où "L'incitation au Malheur" est plus grave qu'un crime. Le bonheur comme "pensée unique". Sauf que, comme le dit Allan, l'un des personnages du livre, le bonheur est individuel.
Le roman aurait pu tomber dans les clichés et les mêmes travers que tous ces gourous auto-proclamés du bonheur pour tous. Or, il n'en n'est rien tant l'auteure prend soin de renvoyer dos à dos les deux camps.
Loin d'être manichéen, tous les personnages de son roman ont leur part d'ombre, qu'ils soient hyper-heureux ou hyper-malheureux. Mention spécial à Sunny, le petit garçon révolutionnaire qui en plus d'apporter une touche d'humour au récit, prouve que le libre arbitre n'est pas mort.
Un livre à ne pas manquer, que vous aimiez la littérature ou la SF.
