L'enfant de Garland Road

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Date de parution 4 avr. 2019 | Archivage 9 mai 2019

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Résumé

Avec ce sublime texte, Pierre Simenon s’inscrit parmi les grands auteurs contemporains.

Kevin O’Hagan a 63 ans. Écrivain raté et veuf torturé par les affres toxiques d’un mariage déchu et d’un amour devenu haine que même la mort n’a pas réussi à éteindre, il vit retiré du monde, sans espoir ni recours, dans les collines boisées du Vermont. Alors qu’il tente sans succès d’en finir avec l’existence, il devient malgré lui le tuteur de David, son neveu de 10 ans, qui vient de perdre ses parents dans des circonstances aussi brutales que mystérieuses.

Au fil des jours se tissent des liens d’affection et de complicité entre le vieil homme et l’enfant, leur permettant à tous deux de lentement reprendre goût à la vie. Mais juste au moment où Kevin se met à espérer avoir enfin trouvé l’antidote au poison qui ronge son âme, la tragédie frappe à nouveau sans crier gare : un après-midi, David disparaît de son école. Pour le sauver, Kevin se lance alors dans une traque effrénée qui exigera de lui toutes ses ressources et tout son courage. Sachant bien que, cette fois, il n’a pas droit à l’échec, et que tout se jouera sans merci ni pardon.

Fils de Georges Simenon, Pierre Simenon, né en 1959 à Lausanne, a travaillé dans une banque privée genevoise avant de partir pour les États- Unis en 1987, où il devint avocat de cinéma. Il réside actuellement en Nouvelle-Angleterre avec sa femme et ses deux enfants. Après son premier roman, Au nom du sang versé, il a écrit un récit autobiographique intitulé De père à père.

Avec ce sublime texte, Pierre Simenon s’inscrit parmi les grands auteurs contemporains.

Kevin O’Hagan a 63 ans. Écrivain raté et veuf torturé par les affres toxiques d’un mariage déchu et d’un...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782259263542
PRIX 18,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Merci à Netgalley et aux éditions Plon pour ce partenariat.

J’ai sollicité ce livre parce que le résumé m’interpelait, et aussi parce que je voulais découvrir l’oeuvre de Pierre Simenon, ayant « zappé » son premier roman, et ses deux récits suivants.
Je commencerai par un petit bémol : pourquoi diviser le roman en autant de partie, alors que la division en chapitres existe déjà ? Certes, chaque partie est construite de la même manière, elle commence par un retour en arrière sur la vie de Kevin et de Nicole, sa femme, sur la lente décomposition de son mariage, sur son rôle d’homme au foyer et ses échecs d’auteur, puis elle nous replonge dans le présent, avec Kevin qui est chargé de prendre soin de son neveu par alliance, David.

Oui, David est le fils de la soeur de Nicole, son épouse défunte. Elle et son mari ont été assassinés, par un cambrioleur semble-t-il. C’est une voisine, âgée, qui a courageusement donné l’alerte. Elle n’a pas sauvé la vie du couple, elle a permis à David d’être physiquement indemne. En effet, le cambrioleur est parti en n’emportant rien – ni argent, ni bijoux, ni objet précieux bien visible. Alors ? La police patine un peu. Les beaux-parents de Kevin sont trop âgés, en trop mauvaise santé pour s’occuper d’un pré-adolescent, et c’est pour cette raison que Kevin est chargé de cette tâche. Si Louise n’apprécie pas tant que cela son gendre, elle reconnaît ses qualités paternelles, et le fait qu’il a su élever sa fille malgré le deuil qu’ils avaient subi. Maintenant, Nora est grande, elle a réussi ses brillantes études, elle a, comme sa mère en son temps, un très bon travail. Mission accomplie pour Kevin. Ce que ses beaux-parents n’avaient pas mesuré, c’est à quel point, au fin fond de son Vermont, Kevin se sentait mal, seul, sans plus aucun but dans la vie, ressassant son deuil et surtout, ses années conflictuelles avec sa femme, entre humiliation et indifférence. On trouve ainsi inversé la structure traditionnelle romanesque de l’homme conquérant, à la réussite professionnelle éclatante face à l’épouse cantonnée au foyer. Certes, Kevin est écrivain. Même s’il publie, il n’a pas eu le succès qu’aurait souhaité Nicole. Ce n’est pas tant leur union qui en a souffert que leur amour, qui s’est effacé. A la mort de Nicole, en plus de la douleur, restait le regret de ne pas avoir dit à sa femme ce qu’il ressentait vraiment.

Kevin trouve en David une nouvelle raison de (sur)vivre, même si je dois reconnaître qu’il est un enfant facile, compte tenu de ce qu’il a enduré. Avec lui, Kevin retrouve les gestes qu’il avait pour Nora, les histoires qu’il lui racontait, une affection qu’il n’avait plus depuis longtemps : une raison de vivre et d’écrire aussi. Tout pourrait aller pour le mieux, personne ne conteste le rôle de Kevin, et même sa meilleure amie, Fran, ex-sherif à la vie amoureuse sereine (oui, cela arrive) constate que tout va mieux, si ce n’est qu’une ombre plane toujours, celle du meurtrier des parents de David.

Oui, le récit bascule, par leur « tâche » n’était pas terminé. Nous sommes dans le Vermont, le Trou perdu les Bruyères des Amériques, où l’on trouve aussi facilement une arme à feu que « des moustiques en été », la protection autour de David s’organise – parce qu’il est facile de profiter d’une période de deuil, donc de douleurs, pour obtenir des renseignements, parce que l’on ne se méfie pas de personnes en apparence anodine, parce qu’il est plus facile de passer inaperçu pendant des années qu’on ne le pense. On ne le répètera jamais assez, le tueur en série se fond dans la population, sinon, il serait facilement repérable, et non, le tueur en série n’est pas quelqu’un d’excusable.

Un roman prenant, avec des personnages attachants – mention spéciale pour l’inoubliable Fran et sa ténacité : – Ah, vous, le secouriste, coupa Fran, occupez-vous de me garder envie et foutez-moi la paix !

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Kevin ne se remet pas de la perte de son épouse, décédée dans un accident. Il a élevé leur fille, mais depuis qu’il est seul, il boit plus que de raison et tous les soirs relit sa lettre d’adieu au monde, joue avec son révolver mais remet son suicide au lendemain.

Il rumine sur sa vie d’écrivain raté, sur ce mariage loin d’être aussi idyllique qu’il ne veut bien le reconnaître, le temps ayant embelli les souvenirs.

Il se trouve dans l’obligation de prendre en charge son neveu, David, dont les parents ont été assassinés devant lui, il a survécu en se cachant dans un placard. Cambriolage qui a mal tourné conclut la police. Il remet donc son suicide à plus tard et s’occupe du gamin, le console après ses cauchemars…

Mais, les choses ne sont pas aussi simples et l’enquête rebondit. Son amie Fran, shérif à la retraite veille au grain, et l’enquête prend une toute autre direction…

Ce thriller qui démarre en douceur, est passionnant ! Pierre Simenon alterne la progression de l’enquête et les souvenirs de Kevin : sa rencontre avec sa femme, leur vie à deux, elle ne pensant qu’à sa carrière et le reléguant au rang de nounou, car elle le méprise en fait, l’évolution de leur couple. Chaque partie du roman commence par une scène du passé de Kevin, pour ensuite avancer dans l’histoire, les relations entre Kevin et son neveu, et l’enquête elle-même, cette façon de construire le récit m’a beaucoup plu.

Les personnages sont très intéressants, avec leurs qualités et leurs faiblesses et l’auteur nous livre un portrait du pervers narcissique au féminin truculent ! Nicole est imbuvable avec sa suffisance, sa jalousie maladive (elle demande à Kevin qui il préfère entre elle et leur fille et surtout qui choisirait-il de sauver si elles étaient toutes les deux en train de se noyer!).

Kevin en écrivain raté, plus ou moins alcoolo, qui trouve un sens à sa vie en s’occupant de David et les relations qu’il entretient avec la truculente Fran, géniale en femme shérif à la retraite, lesbienne qui ne se cache pas et a épousé sa compagne…

Suivre leurs pas dans le Vermont sur les traces des responsables de la tuerie, est passionnant, avec des scènes où Fran et Kevin sont armés jusqu’aux dents et prennent leur destin en mains. On est loin de la passivité dans laquelle Kevin était noyé au départ…

C’est le premier roman de Pierre Simenon que je lis, après avoir des critiques très positives et son style me plaît beaucoup. Il est le fils de Georges Simenon, et réussit très bien à se faire un prénom.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Plon qui m’ont permis de découvrir cet auteur que je vais suivre.

#LenfantDeGarlandRoad #NetGalleyFrance

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Merci à Netgalley et aux éditions Plon pour cette lecture. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant les premières pages de ce roman, si ce n'est que son auteur possede un des noms les plus célèbres de la littérature policière.

Me voici donc parti à la rencontre de Kevin O'Hagan, qui dès la première ligne se pose en homme malheureux , à qui la vie a apporté son lot de souffrance. Mais très vite, une opportunité s'offre à lui, celle d'accueillir son neveu de 10 ans, David, qui vient de subir un drame. Et ce duo qui paraissait mal parti va se révéler au fil des pages. Surtout que quand le danger rôde, il faudra à Kevin , assisté de sa fidèle amie Fran, courage, force, détermination, et sang froid pour espérer survivre.

Je dois bien avouer que j'ai été conquise par ce roman qui dépasse de loin le cadre du polar, même s'il en possède tout les codes. Il aborde des thèmes durs, tels que le suicide, la pédophilie et la culpabilité, et ne conviendra sans doute pas à tous les lecteurs.

Mais une chose est sure, il a d'énormes atouts qui le rendent incontournables. Des personnages attachants, un rythme soutenu et d'une intensité exceptionnelle, un contexte qui accroche et qui m'a conduite à le finir d'une traite sans pouvoir le poser.

Happée par l'évolution des personnages, leur complicité, leur force , leur détermination ... D'ailleurs mon personnage préféré est sans aucun doute Fran, qui apporte humour et anticonformisme à une histoire bien sombre.

Mais le talent de l'auteur , ainsi que son style fluide, font naître des parcelles d'espoir en plein coeur des ténèbres. Et malgré les tourments traversés , j'ai reposé ce roman, le sourire au lèvres et avec l'impression d'avoir passer un excellent moment.

Alors qu'attendez-vous , foncez !

Ma note: 20/20

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