Les Chiens de détroit

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 11 oct. 2017 | Archivage 24 nov. 2017
Calmann-Lévy | Roman policier

Résumé


Une plongée suffocante dans les entrailles pourrissantes de Détroit, devenue cimetière de buildings



Novembre 1998. Le corps du petit Peter est découvert dans un buisson de Palmer Park. Il a été enlevé, étranglé puis déposé là par un homme dont la taille, d’après les rares indices récoltés, dépasse de loin celle du commun des mortels. L’enquête est confiée à l’inspecteur Stan Mitchell, alias « le Molosse », un flic violent banni de Washington et exilé à Détroit, cette cité géante autrefois gloire de l’industrie automobile devenue capitale du crime et qui, chaque jour, sombre un peu plus dans la décrépitude.


Bientôt, les enlèvements se multiplient et la presse commence à parler du « Géant de brume », croquemitaine terrifiant dévoreur d’enfants décrit par un témoin anonyme. Et tandis que la police patine, que Détroit se vide de ses habitants, Mitchell s’enfonce toujours un peu plus dans l’alcool et la solitude… L’affaire lui est retirée puis, avec le temps, à l’image des maisons de Détroit, abandonnée et oubliée.


Quinze ans plus tard, les disparitions recommencent. Mitchell qui a réussi à arrêter la spirale de sa déchéance est à nouveau sur le coup, épaulé par une jeune inspectrice récemment arrivée en ville, Sarah Berkhamp. Grâce à eux, le tueur, un géant placide nommé Simon Duggan, est enfin arrêté. Deux enfants n’ont toujours pas été retrouvés et sont peut-être encore en vie. Mais Duggan refuse de coopérer. Il ne veut parler qu’à Sarah. Pour sauver les enfants, la jeune femme va devoir écouter les fantômes du passé…



Une plongée suffocante dans les entrailles pourrissantes de Détroit, devenue cimetière de buildings



Novembre 1998. Le corps du petit Peter est découvert dans un buisson de Palmer Park. Il...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782702161708
PRIX 18,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

« Il était une fois, dans un village reculé, une créature qu’on appelait le Géant de brume. Chaque nuit, lorsque la lune voilée par les nuages n’éclairait qu’à moitié, et que la brume humide léchait les maisons, il venait enlever les enfants qu’on ne revoyait jamais… »

Simon Duggan vient d’être arrêté. Assis dans son salon, les yeux dans le vide, le Géant de brume n’a montré aucune résistance quand la police est arrivée. Stan Mitchell attendait ce moment avec une impatience douloureuse. Molosse ne lâche rien.

En charge de l’affaire quand il a rejoint la DPD, puis mis de côté pour ses excès de violence et son goût prononcé pour la bouteille, il ne s’est jamais pardonné d’avoir laissé Duggan lui filer entre les doigts. Secondé par Sarah Berkhamp, il compte bien faire payer à ce malade les quinze années d’enfer qu’il vient de vivre. Mais il n’est pas au bout de ses peines.

C’est bien simple: Les chiens de Détroit est mon thriller de l’année.

J’ai été fascinée par la personnification de la ville, cette bouche béante engloutissant tout sur son passage, recrachant parfois quelques morceaux entre ses crocs jaunâtres. Les descriptions sont mélancoliques, magnifiques. Que dire des personnages? J’ai ressenti leur détresse, leur impuissance, leurs remords. Si Stan se dévoile facilement, Sarah garde sa part de mystère jusqu’à la fin. J’aurais voulu panser leurs plaies. J’ai aimé la grande gueule du capitaine Craig, l’intégrité de Mary. Les allers-retours entre 98 et 2013 ne vous perdent pas un instant, tout se met en place lentement, et sûrement. Jusqu’à l’apothéose.

J’ai du mal à imaginer qu’on puisse composer un tel texte, sans aucune fausse note. Ce roman est puissant, envoutant, aussi pénétrant que le vent que souffle Détroit. A vous glacer l’os. Il n’est pas seulement digne des grands: c’est un grand.

Pour leur confiance, un grand merci aux éditions Calmann-Lévy.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :